SÉNÉGAL/ SUITE AU BRAQUAGE DU RIU BAOBAB: Le président renforce la sécurité sur les sites touristiques

(Convocation d'un conseil interministériel sur le tourisme)


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Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, est décidé à continuer à développer le tourisme au Sénégal pour réaliser le programme «Vision 2050».

Selon le journal sénégalais Le Quotidien, c’est pour cette raison que, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a demandé à renforcer en urgence la sécurité aux abords des sites touristiques. La décision a été prise à l’issue du conseil des ministres du 23 janvier 2025.

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Cette requête intervient, selon le média, quelques jours après le braquage à main armé d’un des plus grands hôtels du pays.

En effet, l'hôtel de Riu Baobab, situé sur la côte, à une vingtaine de kilomètres de Mbour, a été attaqué dans la nuit du 18 au 19 janvier 2025 par des hommes armés.

 

Nécessité de renforcer le dispositif sécuritaire

L’assaut sur le Riu Baobab, situé près de Mbour, n’a fait ni mort ni blessé. D’après Le Soleil, une vingtaine d’assaillants ont ligoté le personnel de l’établissement pour le neutraliser. Ils ont dérobé environ 12 millions de F CFA. 

Un échange de tirs a ensuite eu lieu avec les gendarmes avant que les voleurs ne s’échappent en coupant les grillages de l’hôtel. Pour les médias sénégalais, «cet incident relance le débat sur la sécurité le long de la Petite Côte», où est situé le Riu Baobab, un «fleuron du tourisme» sénégalais.

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Il y a donc urgence à «renforcer les dispositifs de sécurisation de toutes les zones et de tous les sites et établissements touristiques du Sénégal», a estimé Bassirou Diomaye Faye. Il préconise notamment de «réorganiser la police touristique», une unité spécialement dédiée à la surveillance de ces lieux. Toujours selon Le Quotidien, le chef de l'Etat a également demandé à son Premier ministre, Ousmane Sonko, «de tenir dans les prochains jours, un Conseil interministériel sur le tourisme qui devra traiter de toutes les mesures urgentes et adéquates à prendre pour affermir le développement hardi du secteur».

E. MURIEL/ Nouvel ETALON