Les premiers ministres du Mali Abdoulaye Maïga et du Burkina Faso Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo étaient les hôtes de leur homologue du Niger Ali Lamine Zeine, pour une réunion de travail le 30 décembre  à Niamey.

La réunion été consacrée à une évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route de Confédération de l'Alliance des États du Sahel (AES), une année après sa création.

Les Premiers ministres, au cours de leur réunion, ont noté des avancées significatives dans la mise en œuvre de leur plan d'action. Une satisfaction générale est notée au niveau axes prioritaires, notamment la défense, la diplomatie et le développement.

Selon la Charte du Liptako-Gourma instituant l'Alliance des États du Sahel, signée le 16 septembre 2023 entre les trois États membres que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger, les États se sont donné pour mission "d'établir une architecture de défense collective et d'assistance mutuelle pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et la criminalité".

Sur le plan sécuritaire, beaucoup de progrès ont été réalisés, car les trois États ont coordonné les mesures de sécurité et se consultent régulièrement sur les questions de sécurité.

Sur le plan diplomatique, l'AES a gagné tous ses bras de fer avec ses voisins, en témoigne le retrait acté de la CEDEAO.

Sur le plan international également, l'AES a réussi un pied-de-nez à l'Occident avec notamment, la rupture des accords militaires avec la France et la fermeture des bases militaires.

C'est sur le plan du développement que de grands défis majeurs restent à relever pour l'AES. Les trois États sont très attendus sur le chantier concernant la création d'une monnaie commune, afin de retrouver leur "souveraineté totale".

En amont de leur réunion, les trois chefs de l'Exécutif ont été reçus par le chef d'Etat du Niger, le général de brigade Abdourahamane Tiani.

 Yasmine KPEÏKPASSI/ Nouvel ETALON