TENSION SOUS RÉGIONALE: L'AES dit niet à la CEDEAO et se met sur pied de guerre
Alerte maximale dans les casernes

L’AES a rejeté la récente décision de la CEDEAO de prolonger de six mois le retrait des trois pays membres. L'institution a mis en même temps, ses troupes en alerte maximale.
Les chefs d’État de la CEDEAO ont pris acte du retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso lors de leur session ordinaire tenue à Abuja, le 15 décembre 2024. Ils leur ont accordé un délai supplémentaire de six mois en espérant qu'ils reviennent sur cette décision. Mais les dirigeants des pays de l'AES ont rejeté de façon ferme et catégorique la prolongation du délai de retrait. Ils estiment que cette décision cache des entourloupes. Elle est prise en préparation de coups fourrés. Pour eux, leur retrait de la CEDEAO est non négociable.
Dans une déclaration conjointe, les leaders du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont accusé la France et "une poignée de chefs d'Etat" au sein de la CEDEAO de chercher à ''destabiliser" l'AES.
Dans ce contexte, l'espace confédéral est proclamé "un théâtre unique d'opérations militaires", alors que les forces de Défense et de sécurité sont désormais en état d'alerte maximale.
Julien HOUEDIKIN/ Nouvel ETALON
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